Bonjour!
Une petite surprise de dernière minute...Sonia, qui était ici l'année dernière en stage est venue passer quelques jours à Saint-Louis!
Sinon les adieux ont commencé, notament en salle d'accouchement...ça promet d'être très dur! Ce soir c'est ma dernière garde; je vais essayé d'en profiter au max....et peut être déniché encore quelques perles à raconter à notre retour....
En tout cas nous avons une certitude..nous reviendrons... Ce que nous avons commencé à vivre ici n'est pas achevé, et comme le dit un proverbe africain: "Là où le coeur est, les pieds n'hésitent pas à aller"
A "trop" bientôt
Marie
2 commentaires:
Marie penses à investir là-bas ca peut toujours servir!en tous cas c'est émouvant ces adieux parce que cela sonne aussi la fin de vos aventures que vous nous avez relatées avec tant de passion.. on si serait cru..merci beaucoup les filles, on a aussi eu not' ptit voyage grâce à vous!bon retour!
Marie je ne te verrais que dans deux semaines, tu peux déposer les souvenirs sur mon lit!!!lol
Bisous à toutes les trois et à ma soeur chérie
Mathilde
A l’heure du bouclage des valises je voulait tout d’abord vous remercier de nous avoir ‘’net-partagé’’, pour un profit réciproque, vos joies, vos angoisses mais aussi vos espoirs lors de ce passionnant stage.
Un peu tardivement, je souhaite faire écho à votre vécu pratique par ces quelques phrases en résonances avec votre expérience tirés d’un ouvrage esquissant de manière saisissante le futur de la planète et dont je viens de terminer la lecture. (Une brève histoire de l’avenir de Jacques Attali)
On y lit : « En 2025, le continent africain comptera plus de 1,5 milliards d’habitants. Le Nigeria, le Congo et l’Ethiopie seront parmi les dix nations les plus peuplées du monde… », ce qui semble bon pour votre profession mais quelques lignes plus loin « En 2025, le continent aura un PIB par habitant inférieur au quart de la moyenne mondiale ; la moitié des Africains continuera de tenter de survivre avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté… » ce qui (malheureusement) l’est également pour les ONG .
Un chapitre plus optimisme conclut le livre, l’auteur y annonce une ère de la gratuité qui sera aussi le temps d’une nouvelle« classe créative » composée de « transhumains »et vous concernant plus particulièrement : « les femmes le seront plus aisément que les hommes : trouver son plaisir à faire plaisir est le propre de la maternité ».
L’ère des femmes africaines va peut-être commencer !
Bon voyage de retour et mettez à profit ces instants de lucidité et d’étonnement que procure le ‘’ syndrome de Roissy’’ quand on retrouve, à l’aéroport, les normes, les excès et certaines superficialités de la veille Europe.
FD
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